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Ouvrages écrits par des membres de l'ADU
Il n'y a pas que des gros livres, vous avez écrit quelques pages sur un sujet vous passionnant et que souhaitez faire partager, nous pouvons le mettre en ligne  Webmaster
 
   
NOUVEAU
«Sur la route des goémoniers »
Nouveau livre d'Yves Bramoullé


Natif de Plouguerneau, Yves Bramoullé a vécu, enfant, la rude vie de goémonier avant de s'engager dans la Marine où il fera carrière. Il vient de publier un ouvrage qui devrait trouver son public : « Sur la route des goémoniers ». L'histoire du goémon et de ses différentes utilisations : chauffage, fabrication du verre (carbonate de sodium) et bien sûr extraction de l'iode grâce au brûlage dans les fours à soude.

Une économie qui a rythmé la vie de la région
Dans ce livre très complet, il étudie également l'histoire de la société goémonière, de la faucille à la mécanisation Cette économie qui a rythmé la vie de la région s'est effondrée vers 1920, avec la baisse des cours de l'iode et la concurrence du Chili, provoquant un exode de la population du littoral vers la ville, la marine marchande ou l'arsenal. La découverte des alginates, dans les années 50, redonnera un nouvel essor à l'activité. La mécanisation permettra même une extraction jusqu'à 50 000 tonnes de laminaires par an.
Richement illustré, l'ouvrage d'Yves Bramoullé est disponible à la librairie Dialogues, au Centre E. Leclerc et à Intermarché.


Généalogie d'une famille bretonne originaire du Haut-Trégor, connue depuis le XIIIe siècle. Installée dans le Haut-Léon et le Bas-Trégor, elle pourchasse l'Anglais à travers tout le pays. Elle défend la Bretagne contre le Français avant de conclure la paix avec lui à la fin du XIVe siècle puis lui est rattachée au XVIe siècle....
Bertrand de Kerimel
Prix  : 25 € à commander : ICI




Christiane Hermelin Guillou
"Les bannières de Basse Bretagne"
ISBN 978 -2-901935-05-6
pour commander cliquez sur :
Société des amis de Louis Le Guennec
Hotel de ville 29000 Quimper

    Les bannières de Basse Bretagne 

Objet de patrimoine, objet identitaire et religieux, les bannières demeurent un élément essentiel de la vie paroissiale bretonne. La Basse-Bretagne (l'Ouest bretonnant de la péninsule) est riche de ce patrimoine fragile, devançant numériquement largement les autres régions françaises. Ainsi, pas moins de quarante-neuf bannières datant du XVe au XVIIIe siècle, toutes classées au titre des Monuments historiques, sont toujours présentées à la vénération des fidèles ou à la curiosité des amateurs. Cela malgré les difficultés de conservation, la fragilité du support, au défi des effets de mode. Puis ce sont les nombreuses bannières du XIXe et du XXe siècle, de confection artisanale ou industrielle, qui partout incarnent le symbole d'une communauté humaine : paroisse, confrérie..., toujours utilisées lors des nombreux pardons. Les saints bretons ancestraux cèdent alors progressivement la place à des figures plus universelles. Sans doute le passé des paroisses toilières et du commerce du lin a-t-il une importance dans la genèse de cette tradition et de ce patrimoine. Cet ouvrage, issu de travaux universitaires, présente pour la première fois un corpus encore peu étudié, sous une approche historique et esthétique.

Christiane Hermelin Guillou a trouvé dans les bannières bretonnes un thème conciliant amour de la broderie et recherche scientifique, approché durant sa carrière professionnelle au ministère de l'Agriculture. Ses écrits, à diffusion interne, sont consacrés au développement de l'enseignement agricole. Elle a soutenu en 2013 une thèse sur les bannières basse-bretonnes, au sein de l'université de Bretagne Occidentale, à Brest.

Yann Celton est responsable de la bibliothèque diocésaine de Quimper. Il a publié diverses études et ouvrages sur la vie et le patrimoine religieux en Basse-Bretagne.

Pour plus d'informations et pour le plaisir des yeux  CLIQUEZ ICI



Claude Péron

    Fils et petit-fils d'inscrits maritimes, Claude Péron fait aboutir avec ce livre un projet de longue date : répertorier les noms bretons de bateaux bigoudens du XIXe et du XXe siècle.

    Au-delà de ses recherches dans les archives, il a voulu comprendre l'évolution et l'usage de ces noms : comment et pourquoi les patrons les choisissent-ils, qu'évoquent-ils pour eux ?

   Porteurs de lien social, ils ont une dimension symbolique forte et donnent une place à la langue bretonne dans l'espace public.

   Claude Péron s'intéresse ici aux bateaux du quartier maritime du Guilvinec et à ceux du quartier de Quimper dont il dépendait jusqu'en 1920. Il contribue ainsi à l'exploration d'une part importante de notre patrimoine immatériel : sur ce sujet, c'est sans doute l'une des études les plus exhaustives réalisées à ce jour.

     Les noms de bateaux sont un trésor humain vivant sans cesse recréé et un témoin de la tradition orale liée aux métiers de la mer. Ils nous rappellent la volonté des marins-pêcheurs d'afficher et de transmettre une culture bretonne autant que maritime.

       « Saïk ar Gall » par Paul Meunier aux éditions Skol-Vreiz

 Après avoir écrit un premier ouvrage, « Fanch Couer, un recteur en son royaume », en 2008, Paul Meunier, septuagénaire, journaliste à la retraite et passionné d'histoire locale et léonarde, a publié un nouvel ouvrage consacré, cette fois, à «Saïk ar Gall ? Pionnier du mouvement rural », paysan entrepreneur de Plabennec, né en 1882 et décédé en 1975.

Un personnage qui a marqué profondément le monde rural du Léon. Inspiré par le mouvement du « Sillon » de Marc Sangnier, il a été l'un des précurseurs de la révolution agricole des années soixante et un militant de la première heure du courant démocratique chrétien du début du XXe siècle. « Saïk ar Gall » a été également à l'origine de la coopérative La Léonarde et un des fondateurs du Parti républicain démocrate. « Ce livre n'est pas une biographie mais le parcours d'un homme qui a laissé son empreinte sur la vie religieuse, sociale et politique », précise Paul Meunier, qui a puisé ses sources dans les comptes rendus de réunions syndicales et politiques des archives départementales ou diocésaines et dans les souvenirs de la famille.

Édité à 800 exemplaires par Skol Vreizh, « Saïk ar Gall ? Pionnier du mouvement rural » est en vente (20 €) dans les maisons de presse et à Tréflez, chez Patrice Abgrall. 


 
L'abbé Pouliquen, alias Fanch Couer, recteur de la paroisse de Tréflez, dans le Finistère, dans la première moitié du XXe siècle, faisait partie d'une génération née dans le climat délétère des années 1870, qui connut entre autres la séparation de l'Église et de l'État, les deux guerres mondiales... Cette biographie retrace le parcours d'un personnage qui devint le souverain de sa commune.
(Le Télégramme de Brest) Paul MEUNIER    

Marie-Noëlle FUSTEC

GUERLESQUIN

Ville-place du Trégor sous l'Ancien Régime

            Porte occidentale du Trégor, Guerlesquin - "la cour des Gwen" - devient dès le Moyen-Âge un centre commercial important où foires et marchés attirent les populations des trois évêchés "Cornouaille, Léon et Tréguier".

           En 1424, jean V - duc de Bretagne - la gratifie du titre de "ville". Simple châtellenie, elle s'étend alors sur Botsorhel, une partie de Plougras et de Plounérin.   Avec la construction d'une cohue et d'un auditoire par le vicomte René de Rohan, puis d'une prison par le marquis Vincent du Parc de Locmaria, l'urbanisation de la petite ville-marché s'accélère.

           Peuplée majoritairement de petites gens, les maisons des marchands y côtoient cependant celles des nobles et des officiers de justice ; sa vocation commerciale s'affirme et sa réputation s'étend jusqu'en Angleterre et en Hollande.

         Cet ouvrage tente de donner une juste place à ceux qui ont contribué à créer et à mettre en valeur un lieu que rien ne prédisposait à jouer un tel rôle commercial dans le diocèse de Tréguier jusqu'à la fin de l'Ancien Régime.

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           Née en 1944 à Guerlesguin, l'auteur a vécu à Paris où - après des études à la Sorbonne et à l'université de Fribourg (Suisse) - elle a exercé la profession de journaliste   Bayard-Presse, puis celle de responsable éditorial (Gallimard): elle y a dirigé plusieurs collections dont les "Encyclopédies de Voyage" avec sept titres consacrés à la Bretagne parus en 1992. Installée à Brest pour sa retraite, elle y a repris des études universitaires et soutenu en 2013 à l'Université de Bretagne Occidentale un Master II sous la direction de Philippe Jarnoux. Le présent ouvrage, très documenté et abondamment illustré, en reprend l'essentiel.

 ISBN: 978-2-9548106-0-7       29 € TTC 

Les articles de journaux : Ouest-Fance et Le Trégor

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Marie Noëlle Fustec, Guerlesquin, ville-marché du Trégor sous l'Ancien Régime, Brest 2014, 540p, broché.

 

Où se le procurer ?


Disponible dans les librairies DIALOGUES (Brest et Morlaix)

Librairie GWALARN (Lannion)

ou chez l'auteur : 0673619593, fustmnoel1744@gmail.com.

LES BRETONNISMES D'HERVÉ LOSSEC
  

     Bretonnisme ! Ce mot n'existe pas dans nos dictionnaires et à chaque fois que je l'écris, mon ordinateur s'obstine à le souligner de rouge. Tant pis, je vais quand même employer ce mot, sans guillemets et sans retenue, au risque de subir les foudres des disciples du Grand Larousse et des adeptes du Petit Robert. Il y a bien des gallicismes, des anglicismes, des latinismes, alors, pourquoi nos académiciens persistent-ils à ignorer le mot « bretonnisme » ? Et je l'écrirai avec deux N, pour ne pas le confondre avec le bretonisme, nom donné à un mouvement idéologique littéraire breton au 19e siècle. Jusqu'à présent, peu d'ouvrages ont été consacrés au sujet. Étonnant pour quelque chose qui touche de très près notre vie quotidienne : la façon de s'exprimer en Basse-Bretagne. Comme dans les autres régions françaises, il y a des structures de langage qui ne transitent pas par l'école. Pendant longtemps, 'influence du roman, puis du francien, importante presque partout ailleurs en France, a été relativement faible en Basse-Bretagne. Par contre, la couleur du breton, langue à la structure très différente du français,.........................................

 
Albert LAOT
 
Marie-Noëlle FUSTEC-CROQ : « Les Paulines de Tréguier »  Téléchargement
Maurice PENVERNE : « Une famille LE PONTOIS à Landévennec au XIXe siècle »  Téléchargement
Maurice PENVERNE : « Alfred ROSSEL, le chansonnier du Cotentin »  Téléchargement
Maurice PENVERNE : « Tanguy Malmanche et ses aïeux maires de Brest » Téléchargement
Yvon LE VEN :  « Armand Keravel (1910-1999) ou l’Apostolat laïque d’un homme au service de la langue et de la culture bretonnes » Consultation à l’écran
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Paul-François Broucke & Michel Mauguin : "Patrimoine héraldique et prééminences à Saint-Renan"

(En vente au Musée de Saint-Renan et chez Dialogues à Brest)
 Dans cette ville du Léon qui fut autrefois siège d'une sénéchaussée ducale puis royale jusque 1681, il ne reste plus aujourd'hui que quelques vestiges héraldiques, essentiellement des réemplois issus des anciennes église et chapelles, et quelques pierres armoriées dans les manoirs voisins. Mais il n'en fut pas toujours ainsi : l'église paroissiale Saint-Ronan et la chapelle Notre-Dame (devenue Notre-Dame de Liesse au XVIIIe), disparues aux XVIIIe-XIXe siècles, renfermaient les prééminences de nombreux lignages alentour. Deux procès-verbaux de prééminences de la fin du XVIIIe les décrivent abondamment. Conservés aux ADF, ils ont été repérés depuis longtemps : l'érudit Louis Dujardin en avait publié quelques extraits dès les années 30, et Yves Lulzac y fait régulièrement référence dans son oeuvre magistrale sur les maisons nobles de la sénéchaussée de Saint-Renan. Cependant, ces documents attendaient d'être publiés en totalité et commentés, ce qui est maintenant chose faite.

            Nous avons opté pour une présentation simple, retranscrivant intégralement les procès-verbaux et les analysant en détail. Au fil du texte, nous avons représenté toutes les armoiries en couleurs, la quasi totalité ayant pu être identifiée. Nous revenons bien sûr en détail sur les alliances nobiliaires et sur la généalogie de nombreuses familles. Quelques noms qui reviennent le plus souvent : Du Chastel, Faramus, Jouhan, Kergroadez, Kerléan, Kermellec, Kermorvan, Kernezne, Keroulas, Penancoët, Taillart, Touronce...
Mais le principal résultat est ailleurs : d'après l'emplacement des vestiges décrits, nous avons pu reconstituer en détail les plans de l'église Saint-Ronan et de la chapelle Notre-Dame de Liesse, toutes deux disparues. Les résultats sont passionnants : à Saint-Ronan, la disposition exacte des tombes et des verrières a pu être retrouvée, révélant une église de la Renaissance surencombrée de tombes, où les meilleures prééminences étaient férocement disputées. Quant à Notre-Dame de Liesse, le plan restitué précis au demi-mètre près, révèle ni plus ni moins l'une des plus grandes chapelles du Léon, construite à la fin du Moyen Âge et rivalisant avec les meilleures réalisations de son temps : un joyau de l'art gothique tardif, maintenant daté à quelques années près. Les vestiges subsistants sur le territoire de la commune et les armoiries de la ville, dont l'histoire a été bien chaotique, sont également passés en revue.
 
Michel MAUGUIN : membre de l'ADU, nous offre la possibilité de consulter et de télécharger gratuitement ses recherches héraldiques en Léon :
 Recherches héraldiques en Léon